Dans ces trois pays, la production intensive de pommes de terre est une source majeure de dissémination de pesticides destinés à contrer les champignons (fongicide) dans l’environnement agricole, avec des effets potentiellement nocifs sur les micro-organismes vivant dans le sol, ainsi que l’exposition potentielle des agriculteurs et des populations rurales proches.
Le projet IMPOCHA vise à examiner l’impact des fongicides sur l’environnement et la santé humaine. En outre, un deuxième objectif est d’évaluer si les conditions du changement climatique modifient la façon dont les fongicides sont appliqués aux cultures de pommes de terre.
Objectifs
- Évaluer l’impact de la culture de la pomme de terre sur l’environnement et la santé humaine, dans des conditions réelles et dans des conditions expérimentales qui imitent le changement climatique
- Évaluer l’exposition des agriculteurs et de leur famille aux fongicides (BE et CN) au moyen d’un questionnaire sur les pratiques agricoles et l’utilisation de fongicides. Des bracelets en silicone seront utilisés comme variable pour l’exposition humaine. Les fongicides présents dans le bracelet seront analysés et une évaluation des risques subséquente sera réalisée.
- Évaluer l’impact des pratiques agricoles sur le microbiome du sol en BE, CN et AS en comparant les pratiques agricoles, y compris l’utilisation de pesticides sur le microbiome dans les sols destinés à la culture de la pomme de terre (en utilisant un séquençage de nouvelle génération).
- Évaluer l’effet de différentes pratiques agricoles sur la qualité fourragère (et donc la santé animale) en AS, particulièrement dans les cultures de couverture végétale qui sont plantées après les cultures de pommes de terre dans les mêmes champs.
- Pour évaluer l’impact du changement climatique, des essais en enceinte de croissance avec des concentrations élevées de CO2 atmosphérique et des conditions climatiques plus chaudes/plus sèches, ainsi que des expériences en serre simulant des conditions plus chaudes/plus sèches seront utilisés en BE, CN et AS afin d’évaluer la réaction des microbiomes du sol de diverses qualités (diversité) à ces nouvelles conditions.
Premier bilan
Un premier bilan du projet a été présenté via le poster scientifique disponible ici: Poster Impocha
Pour toute information
Laboratoire de biotechnologie et biologie appliquée
Déborah Lanterbecq
John Rivière
Téléphone
Agronomie internationale
François Serneels