Projets terminés

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Responsable du Laboratoire de Biotechnologie et Biologie Appliquée
Déborah Lanterbecq

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Coordinatrice administrative
Florence Bracquegnies

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Nemafagus

L’apparition et la propagation d’une espèce exotique peut avoir des impacts considérables sur la filière bois et parfois même la survie d’une essence forestière indigène. C’est notamment le cas du nématode asiatique (Litylenchus crenatae) qui provoque d’importants dégâts sur les plantations de différentes espèces de hêtres (Fagus sp.) aux USA.

Afin de monitorer cette nouvelle affection en Belgique (non détectée à l’heure actuelle!), le projet NEMAFAGUS a été mis en place.

Ce projet était mené par l’ILVO et s’appuyait sur la collaboration du CARAH (Laboratoire de biotechnologie et service Forêt, Nature et Environnement) et de l’Office Wallon de la Santé des Forêts. Il a été financé par le SPF Santé publique, Sécurité de la chaine alimentaire et Environnement et contribue au projet européen Euphresco FAGUSTAT.

Le but de ce projet était de détecter la présence éventuelle de ce nématode sur le territoire belge et d’améliorer nos connaissances à son sujet.

Ce projet s’est déroulé du 1er juin 2021 au 31 mai 2023.

Création (90 ha = 30 km) et restauration (120 ha = 40 km) de lisières étagées par la plantation de 105.000 arbres de 2ème et 3ème grandeurs.

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Laboratoire de Biotechnologie et Biologie Appliquée
Déborah Lanterbecq

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Forêt-Nature-Environnement
Anne Fourbisseur

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Le CARAH ASBL était l’un des partenaires du projet DIPROS

Démarche Intégrée pour la PROtection des eaux Souterraines – grâce à un financement de la Société Publique de Gestion de l’Eau (SPGE) sur une période de trois ans (2020-2022). Le projet visait à mettre en place une réflexion concertée et innovante sur la gestion intégrée de l’eau à l’échelle des exploitations agricoles.

Contexte

Actuellement, plus d’un tiers des masses d’eau souterraines en Wallonie sont en mauvais état qualitatif selon les critères établis par la Directive Cadre européenne sur l’Eau (DCE). Face à ce constat, la SPGE a pour mission de mettre en place des actions visant à valoriser et protéger les ressources stratégiques en eau souterraines. Elle a ainsi lancé l’appel à projet « Protection des ressources en eau » pour subventionner des projets innovants en la matière et favorisant la concertation entre plusieurs acteurs.

Sur les sous-bassins de la Dendre et de l’Escaut-Lys, plusieurs acteurs ont un rôle potentiel à jouer dans la protection des ressources en eau mais nous avons choisi de nous concentrer sur l’accompagnement du secteur agricole. Celui-ci nécessite en effet d’être mieux conseillé et outillé.

Deux zones pilotes

Le projet  se concentrait sur deux zones pilotes, l’une est la zone de prévention de captage d’Erbaut sur le sous-bassin de la Dendre (commune de Jurbise et Lens) et l’autre est la zone de prévention de captage de Jollain-Merlin sur le sous-bassin de l’Escaut-Lys (commune de Brunehaut).

Les différents axes du projet

  • Axe 1: Etat des lieux initial des pratiques

Effectuer, via une démarche participative dans les deux zones pilotes, un état des lieux initial des pratiques agricoles et des mesures déjà mises en place pour protéger les ressources en eau

  • Axe 2: Scénarii de développement

Proposer aux exploitants volontaires des scénarii de développement de l’exploitation basés sur des techniques et pratiques permettant de réduire l’impact sur la ressource en eau (assolement, rotation des cultures, pratiques culturales alternatives, implantation de haies, bandes enherbées,…). La diffusion, les échanges et les retours d’expériences entre les exploitants contribueront pleinement à cet axe.

  • Axe 3: Outil informatique d’aide à la décision

Développer une plateforme web d’information sur la protection des eaux à destination des agriculteurs. Cette plateforme libre d’accès via internet visera à informer en priorité les agriculteurs, mais aussi les conseillers agricoles, sur la législation en rapport avec la protection des eaux ainsi qu’à encourager et coordonner les bonnes pratiques pour réduire l’impact sur les ressources en eaux. Elle comprendra un système cartographique simple permettant aux agriculteurs de visualiser les enjeux écologiques (zones de captage, eaux de surfaces, zones tampons,…) auxquels ils doivent faire face, à la parcelle.

Les partenaires

DIPROS était formé d’un consortium de plusieurs partenaires réunissant différentes expertises pertinentes pour le projet :

  • Contrat Rivière Dendre
  • Contrat Rivière Escaut-Lys
  • CARAH ASBL, Centre pour l’Agronomie et l’Agro-industrie de la Province de Hainaut, en charge notamment d’expérimentations en grandes cultures et de services d’avertissements pour les agriculteurs
  • Natagriwal, qui conseille et encadre les agriculteurs dans la mise en oeuvre des mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC) et pour la gestion des zones Natura 2000
  • Cellule Giser du Service Public de Wallonie, qui fournit les conseils techniques pour la gestion intégrées Sol – Erosion – Ruissellement
  • Société wallonne des eaux, en charge de l’exploitation et de la distribution de l’eau des captages des deux zones pilotes

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Dépliant sur l’outil Dipr’eau disponible ici: Dépliant Dipreau

Manuel Dipr’eau disponible ici: DipreauMAG_Juin_2023

BIOSENS – Portefeuille Smartbiocontrol

Les nouvelles exigences en matière d’environnement et de santé publique obligent le monde agricole à faire évoluer les pratiques en matière d’utilisation des pesticides chimiques. Le portefeuille SMARTBIOCONTROL propose une alternative par le développement de nouveaux produits phytosanitaires « bio » fabriqués à partir d’organismes vivants. Cependant, l’efficacité de ces biopesticides varie en fonction de nombreux facteurs environnementaux. Il est donc essentiel de pouvoir les caractériser en temps réel.

Au sein du portefeuille, le projet BIOSENS a rassemblé les expertises transfrontalières de plusieurs partenaires afin de développer une nouvelle génération de biopuces permettant d’assurer le contrôle de ces agents de lutte biologiques, micro-organismes et/ou molécules biocides. Leur conception repose sur l’association des nouvelles méthodes moléculaires de caractérisation, fondées sur une reconnaissance de l’ADN ou de marqueurs protéiques, avec le phénomène de résonnance plasmonique de surface. Les avantages de cette technique résident dans la rapidité de l’analyse, sa très haute sensibilité et la flexibilité du système qui peut être spécifiquement adapté à une cible.

Ces propriétés permettront de mettre en œuvre une surveillance en temps réel et in situ des biopesticides. Les biopuces seront donc utiles pour le développement des produits mais aussi pour les agriculteurs, lors de leur utilisation en champs. En outre, elles seront également conçues pour la détection précoce de pathogènes pour lesquels l’efficacité d’un traitement biologique nécessite une réponse rapide, avant l’apparition des premiers signes.

La réalisation de prototypes complets nécessite une approche pluridisciplinaire et requiert une bonne alchimie entre microbiologistes, physiciens et spécialistes des micro-technologies. BIOSENS s’appuie sur un consortium transfrontalier à même de développer chacun des éléments des biopuces :

– Materia Nova
– Multitel
– l’Université de Lille 1
– le CNRS
– le CHR de Lille
– le CARAH
– l’ULg

Des partenaires proches du monde agronomique (FREDON, PCG – centre de recherche appliqué sur les légumes en Flandres orientales, le laboratoire de phytopathologies de Gand, et Gembloux Agro-Bio Tech) étaient également associés au projet pour assurer une parfaite adaptation des dispositifs aux besoins et pratiques du monde agricole. Avec le CARAH, ils ont plus particulièrement facilité la dissémination des résultats et les activités de formation vers le monde agronomique.

Financement : 360.415,62 €

FEDER : 198.228,59 €

RW : 72.083,12 €

CARAH : 90.103,91 €

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Camille Dekuijper: chercheur engagé sur le projet BIOSENS
Deborah Lanterbecq: Coordinatrice du projet pour le CARAH et chef de service du laboratoire de biotechnologie et biologie appliquée

Coordinatrice scientifique
Déborah Lanterbecq

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Coordinatrice adminisrtative
Florence Bracquegnies

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Méganne Moulin :
Assistante de recherche Condorcet

Camille Dekuijper :
Chercheur engagé sur le projet BIOSENS depuis décembre 2016

Déborah Lanterbecq :
Coordinatrice du projet pour le CARAH et chef de service du laboratoire de biotechnologie et biologie appliquée

Alexandra Nirsha :
Bioinformaticienne engagée sur le projet BIOSENS depuis septembre 2018

Camille Dekuijper est le chercheur engagé sur le projet depuis décembre 2016.
Alexandra Nirsha est venue prêter main forte en septembre 2018 pour les aspects bioinformatiques du projet, et le laboratoire peut compter sur Meganne Moulin, assistante de recherche Condorcet, pour aider à mener à bien les manipulations de laboratoire relatives au projet.

Le projet Biosens dans la presse

Toute l’actualité de Destination Terrils.eu sur la page Facebook du projet

Les terrils, vestiges d’une activité minière révolue, jalonnent par centaines le paysage du bassin minier franco-wallon.

Au fil des ans, ils se sont verdis (naturellement ou pas) et sont devenus des lieux de découverte tant pour leur intérêt écologique qu’historique et social.

 

Ces dernières années, la fréquentation croissante de certains sites emblématiques soulève plusieurs questions relatives à la capacité d’accueil, aux schémas d’accueil et à la pérennité de cet accueil. En effet, les terrils, anciens sites industriels, n’ont pas été édifiés pour recevoir le public. Une fréquentation non contrôlée peut altérer leur capacité de résilience (ravines, effondrement, affaissement) et mettre à mal l’équilibre entre écologie et développement territorial, par exemple par l’interdiction d’accès à des sites devenus dangereux.

A travers ce projet transfrontalier, nous avons souhaité allier le développement touristique et donc économique tout en préservant l’intégrité et la patrimonialité des sites, ceci afin de garantir la durabilité des activités sur ces sites.

Pour ce faire, une série de thématiques ont été étudiées et analysées : types de fréquentation, biodiversité, vestiges de l’activité minière, sensibilités diverses,… C’est notamment sur les thématiques de l’évaluation biologique et de la sensibilité écologique des sites que le CARAH est intervenu.

Parallèlement, des schémas d’accueil sur sites ont été développés, en prenant en compte les indicateurs étudiés. Des schémas d’accessibilité aux terrils en mobilité douce ont également été proposés.

Enfin, un portail internet et des outils numériques ont été développés pour garantir l’accès au plus grand nombre, mais de manière raisonnée et en tenant compte des aspirations de chacun et des éventuelles contraintes liées à chaque terril.

Ce projet a débuté le 1er octobre 2017 et a pris fin le 31 mars 2022. Il a été mis en œuvre par :

 

Ce projet a débuté le 1er octobre 2017 et prendra fin le 31 mars 2022. Il es mis en oeuvre par :

 

Budget total

1.878.609,16 €

Financement total

FEDER : 939.304,58 €
Public : 374.652,23 €
Opérateur du projet : 564.652,35 €

Financement pour le CARAH

FEDER : 180.786,62 €
Région Wallonne : 144.629,30 €
CARAH : 36.157,32 €

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Coordinatrice du projet CARAH
Anne Fourbisseur

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Cellule Forêt
Nature – Environnement

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Projet Interreg – EAL² : Entrepreneur/Employé Alimentaire Local

La demande des consommateurs pour des produits alimentaires d’origine locale et de qualité est en nette croissance. Les consommateurs veulent savoir ce qu’ils mangent, d’où cela provient, et avoir la possibilité de « bien manger » tout en soutenant une production alimentaire régionale et plus durable.

Face à cette demande, de nouvelles opportunités de projets de production et transformation alimentaire émergent. Au travers de ceux-ci, se dessinent des métiers tels que maraîcher, éleveur ovin/caprin, transformateur de légumes, de lait ou de céréales, épicier zéro déchet et vrac, commercial en circuit-court, …

Ces métiers sont à destination de différents profils de travailleurs : entrepreneurs ou employés/ouvriers. Ils doivent acquérir une grande polyvalence et de ce fait un large panel de connaissances techniques et entrepreneuriales.

EAL² avait pour objectif de donner les moyens aux candidats à ces nouveaux métiers, parmi lesquels des jeunes demandeurs d’emploi, d’y accéder et les occuper avec succès. Pour ce faire, EAL² s’est dessiné au travers de quatre grandes étapes :

  • diagnostiquer à partir des besoins du marché, les métiers à développer et anticiper leurs évolutions pour adapter les formations existantes et créer les modules manquants
  • former des demandeurs d’emplois à la carte en optimisant leurs chances de réussite
  • les accompagner et conseiller vers la mise à l’emploi ou la création d’entreprise
  • faciliter la rencontre entre l’offre et la demande sur le marché de l’emploi.

Grâce à la coopération transfrontalière, ce projet a permis de doubler les possibilités de formation, de stage, les opportunités d’emplois, les accès aux installations et aux équipements de part et d’autre de la frontière et de structurer un réseau transfrontalier de l’alimentation locale.

Ce projet qui a débuté le 1er janvier 2020 et a pris fin le 31 décembre 2022 a été porté par les partenaires suivants :

 

Ce projet qui a débuté le 1er janvier 2020 et prendra fin le 31 décembre 2022 est porté par les partenaires suivant :

 

Budget total : 1.351.554,14 €

Financement total

– FEDER : 675.777,05 €

– Public : 338.020,85 €

– Opérateurs du projet : 337.756,24 €

Financement pour le CARAH

– FEDER : 63.268,05 €

– Région Wallonne : 50.614,44 €

– Province de Hainaut : 12.653,61 €

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Yves Boisdenghien
Chargé de mission Projet EAL²

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De plus en plus, le consommateur, le citoyen et le politique sont demandeurs d’une moindre utilisation des «pesticides», en particulier sur des produits comme les fruits et légumes, symboles de santé et de fraîcheur.

En parallèle, les distributeurs demandent une qualité irréprochable. Combiner ces deux exigences n’est pas évident. Les organismes de recherche et de développement doivent donc se mobiliser pour renforcer les travaux d’expérimentation et répondre aux besoins techniques des producteurs.

 

L’approche agro-écologique du projet ECOPAD, voie vers l’agro-écologie, a été développée en cinq modules. Les deux premiers modules étaient nécessaires au bon déroulement du programme : il s’agissait de la gestion du projet et des activités de communication. Dans chacun des autres modules les trois principes majeurs de la protection intégrée des cultures (PI) ou IPM – prévention, observation, action – ont été étudiés :

  •  méthodes de prévention : développer des nouvelles références et techniques innovantes sur l’intercropping, l’évaluation de l’intérêt d’espèces végétales introduites dans les espaces agricoles pour favoriser la biodiversité, la gestion des déchets, l’identification de tolérances ou résistances variétales.
  • outils d’aide à la décision : développer des méthodes de détection des ravageurs (p.ex. la mouche mineuse des alliacées, la drosophile sur fraisier, le Phytophthora cryptogea en endive) et valider des modèles de prévision des risques (p.ex. l’alternariose sur carotte, le mildiou sur oignon).
  • outils de lutte directe : identification et évaluation de méthodes de lutte physique, de substances naturelles et d’agents biologiques (contre la drosophile et la mouche mineuse des alliacées). L’efficacité de ces différentes techniques sera testée en laboratoire et/ou sur le terrain, avec pour objectif de faciliter la diffusion et l’utilisation de ces nouvelles solutions par les producteurs

 

Le projet a permis l’acquisition de nouvelles références par la conduite de recherches et a porté une attention particulière à la diffusion des informations aux producteurs. Pour cette raison, le transfert des références acquises au public-cible a été effectué via plusieurs moyens de communication : des visites d’études transfrontalières, des publications et newsletters, un séminaire transfrontalier, des conférences de presse et une pochette de fiches techniques qui a été diffusée aux producteurs de la zone transfrontalière.

Budget : 148.753,13 €

FEDER : 74.376,56 €

RW : 59.501,25 €

Province de Hainaut : 14.875,32 €

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Coordinateur scientifique
Olivier Mahieu

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Coordinatrice administrative
Florence Bracquegnies

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Pour encore plus d’informations sur le projet ECOPAD

Visitez le site internet du projet ECOPAD

Newsletter à télécharger au format PDF

Le projet Interreg Forêt Pro Bos, ayant débuté à l’automne 2016, s’est terminé le 30 septembre 2020.

Ce projet faisait partie du portefeuille de projets « Feel Wood – Valorisation interrégionale de la filière Forêt-Bois en circuits courts ». Il avait comme objectifs la promotion de la gestion durable des forêts, en particulier chez les propriétaires privés, ainsi que la dynamisation des acteurs de l’amont de la filière bois.

Dans un contexte où la filière forêt-bois a plus que jamais besoin de communiquer sur ses actions et sur son importance tant pour l’économie de nos régions et la production d’un matériau durable, que pour la gestion de la biodiversité, les partenaires de Forêt Pro Bos se sont mobilisés pour créer des outils d’aide aux acteurs clés. Pour y parvenir, le CARAH asbl en tant que chef de file s’est associé à 10 structures franco-belges durant 4 années en Wallonie, Flandre, Hauts-de-France et Grand Est. Ce sont :

  • Société Royale Forestière de Belgique
  • Hout Info Bois
  • Cellule d’Appui à la Petite Forêt Privée
  • Association pour l’agroforesterie en Régions wallonne et bruxelloise
  • Aanspreekpunt Privaat Beheer – Natuur & Bos vzw
  • Bosgroep IJzer en Leie
  • PEFC Hauts-de-France
  • PEFC Grand Est
  • Centre Régional de la Propriété Forestière Hauts-de-France
  • Centre Régional de la Propriété Forestière Grand Est

 

Le projet a développé ses actions au travers de 6 thématiques

UTILISER LA TÉLÉDÉTECTION POUR MIEUX CONNAÎTRE NOS FORÊTS
PLANTER POUR RENOUVELER LA RESSOURCE EN BOI
SE FORMER À LA GESTION DURABLE DES FORÊTS
SE REGROUPER POUR GAGNER EN EFFICACITÉ
AMÉLIORER ET SÉCURISER LA MOBILISATION DU BOIS
S’INFORMER SUR LES ENJEUX DE NOS FORÊTS

PLUS PRÉCISEMENT, LE CARAH A ÉTÉ ACTIVE SUR 3 D’ENTRE ELLES.

Utiliser la Télédetection pour mieux connaitre nos forêts :

Complémentaire aux inventaires traditionnels d’évaluation de la ressource ligneuse, la télédétection permet l’acquisition d’une quantité importante d’informations précises en un temps réduit. Les outils de cartographie développés par Forêt Pro Bos sont novateurs dans l’utilisation couplée de données obtenues par imagerie satellitaire, orthophotoplans et lidar aérien. Ces outils contribuent à l’évaluation fine de trois grands types de ressources ligneuses : les peuplements forestiers, mais aussi les arbres hors forêt (situés en milieu agricole) et les plantations de peuplier (jeunes plantations de peupliers).

Une carte de peuplement forestier de Wallonie est disponible au CARAH sur demande.

Planter pour renouveler la ressource en bois :

Par le biais notamment de l’organisation de journées thématiques, de visites de terrain et par la création de brochures informatives et de conseils pratiques aux propriétaires forestiers, Forêt Pro Bos a largement contribué à la plantation de nombreuses espèces productives adaptées à nos écosystèmes et aux changements climatiques.

Le CARAH asbl et les autres structures partenaires ont conseillé, informé les propriétaires dans leur projet de plantations forestières, agroforestières et de peupleraies. Le service FNE du CARAH, malgré la fin du projet, continue ce travail de conseil. N’hésitez pas à nous contacter, pour recevoir les brochures explicatives sur les différentes essences et des conseils de terrain.

S’informer sur les enjeux de nos forêts :

Forêt Pro Bos a développé des outils pour améliorer les connaissances des usagers de la forêt, des propriétaires et des élus locaux quant aux réels impacts de la sylviculture sur l’économie, la biodiversité et la société.

Le dossier pédagogique « l’Homme et la Forêt » a été rédigé pour accompagner les enseignants et animateurs dans la sensibilisation et l’apprentissage de la gestion forestière.

En province de Hainaut, retrouvez également le sentier didactique à Momignies. Pour une expérience originale, ce sentier est couplé à l’application smartphone Forest Fun. Cette application vous permettra de découvrir la gestion forestière, les personnes qui y travaillent, la biodiversité, …

Ouvrez l’œil également, des panneaux d’informations à destination des usagers pour mieux comprendre les actions pratiquées en forêt (coupes d’arbres, plantations,…) ont été installés le long de certains sentiers de promenade de la Province.

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Service Forêt Nature Environnement du CARAH

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Retrouvez l’ensemble des résultats du projet à cette adresse

Lien vers les résultat du projet Forêt Pro Bos

ou sur

Le Site du projet Forêt Pro Bos

Lancé en 2011 et s’étalant initialement sur 5 ans, le projet LIFE Elia est un projet européen visant à réaménager l’espace sous les lignes à haute tension et ce, en faveur de la biodiversité.

En effet, lorsque le tracé des lignes à haute tension passe en forêt, la société Elia (qui transporte l’électricité en Belgique), se voit dans l’obligation de gérer de grands couloirs afin de garder la ligne en sécurité vis-à-vis de la végétation. Le but du projet LIFE était de mettre en place différents aménagements écologiques afin de gérer ces espaces d’une manière alternative et d’ainsi les rendre plus accueillants pour la biodiversité.

Les 7 actions de restauration

1. Création (90 ha = 30 km) et restauration (120 ha = 40 km) de lisières étagées par la plantation de 105.000 arbres de 2ème et 3ème grandeurs.

2. Création de vergers conservatoires (20 ha): pommiers, poiriers sauvages, néfliers…

3. Restauration de tourbières, landes et prairies maigres de fauche (20 ha) par étrépage, bouchage de drains, pâturage…

4. Création de mares (100) d’une surface minimale de 25 m²

5. Lutte contre les espèces végétales invasives (20 à 30 ha)

6. Création d’infrastructures de pâturage et de fauchage (20 ha)

7. Création de prairies fleuries allégées (20 ha)

Les sites LIFE en France

1. Situés dans 8 départements français

2. Concernant 4 zones biogéographiques

3. Choisis en fonction des espèces et habitats présents, des régions RTE et de la diversité des partenaires à créer

Enjeux variés et diversité des partenaires locaux

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Cellule Forêt-Nature-Environnement

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Coordinatrice administrative
Florence Bracquegnies

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First Haute Ecole-Optiver

Des travaux ont été menés pour expérimenter de nouvelles  technologies de compostage pour pallier aux  problèmes liés à l’épandage d’engrais chimiques ou de lisiers sur l’eutrophisation des systèmes aquatiques ou la pollution des nappes phréatiques. L’incorporation de composts dans les terres de culture apporte toute une série d’effets bénéfiques sur la structure du sol, le rendement, et cause une diminution de l’attaque des pathogènes.

Il existe 2 types de composts : le compost traditionnel et le lombricompost. Ce dernier renferme une plus large communauté de microorganismes  bénéfiques pour le sol et les cultures. Sa forme liquide, le « thé  » de lombricompost, obtenu à partir d’un processus de macération dans l’eau, offre de nouvelles perspectives en tant qu’amendement fertilisant. Les thés conserveraient les propriétés bénéfiques des matières solides dont ils sont issus (richesse en éléments fertilisants et biomasse microbienne) et offriraient un réel avantage en termes de facilités d’application sur les cultures. Les thés présenteraient des avantages multiples comme l’amélioration de la croissance des plantes, une diminution des maladies suite à la compétition exercée entre les pathogènes et les microorganismes  présents dans les extraits, une meilleure absorption des nutriments  par les plantes grâce à l’intervention des microorganismes.

L’objectif du projet consistait en la mise au point d’un produit innovant: un thé de lombricompost de formulation optimisée, à haute teneur en microorganismes bénéfiques et éléments nutritifs assimilables par les plantes. L’idée était de mettre au point un procédé de fabrication au moyen d’un extracteur de thé de compost en conditions aérées, à l’échelle pilote, transférable ultérieurement à l’échelle industrielle.

Parrain : PUR VER S.A./N.V.
Rue de Maubray, 109 à 7740 Pecq

Budget : 168.000 €

Financement : DGO6

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Coordinatrice scientifique
Déborah Lanterbecq

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Coordinatrice administrative
Florence Bracquegnies

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Purlife

Le projet Purlife, ayant débuté à l’automne 2019, s’est terminé le 30 juin 2022.

L’objectif du projet était de développer, sur base des résultats de laboratoire obtenus par le projet OPTIVER, un processus industriel de production, de concentration et de conditionnement d’extrait de lombricompost permettant de vendre de manière rentable un extrait de qualité élevée et constante.

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Coordinatrice scientifique
Déborah Lanterbecq

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Coordinatrice administrative
Florence Bracquegnies

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Synergie transfrontalière dans la conception d’outils innovants d’aide à la décision pour promouvoir la protection intégrée contre les principeales maladies fongiques foliaires de la pomme de terre

La culture de la pomme de terre a des retombées économiques considérables dans les trois versants de la région concernée par l’Interreg (France, Wallonie et Flandre). En effet, cette production alimente toute une filière commerciale regroupant producteurs, obtenteurs, négociants, sociétés phytopharmaceutiques et industries de transformation. Pour assurer la durabilité de cette production, tant en termes de compétitivité économique que de respect des enjeux environnementaux, il convient d’optimiser au maximum la protection des cultures et plus particulièrement de maîtriser les pathogènes fongiques foliaires dont l’impact économique est prépondérant sur la production primaire.

Le projet SYTRANSPOM (2018-2021) se proposait de rassembler l’expertise transfrontalière de quatre partenaires en vue de développer et/ou améliorer les systèmes de conseils agronomiques visant à promouvoir la lutte contre ces pathogènes. La réalisation du projet reposait sur plusieurs actions principales dont

  1. la création d’une plate-forme de collaboration transfrontalière afin de centraliser des informations existantes détenues par les partenaires (données pédoclimatiques, phytotechnie…) et de l’enrichir de données nouvelles issues des expérimentations de terrain, des résultats expérimentaux de laboratoire et de données provenant de l’agriculture de précision comme les mesures de réflectance foliaire, la fluorométrie ou encore les données climatiques prévisionnelles ;
  2. le développement de nouvelles méthodes moléculaires (méthodes de détection et analyses quantitatives) pour caractériser les pathogènes fongiques du feuillage ;
  3. la mise en place d’essais expérimentaux en champ pour obtenir, avec le support des analyses en biologie moléculaire, un diagnostic précoce des infections, le suivi du développement des maladies et l’amélioration des méthodes de protection ;
  4. le développement d’un système complet d’aide à la décision (SAD) intégrant les systèmes d’avertissement de plusieurs pathogènes foliaires.

La réalisation de ce projet impliquait une approche pluridisciplinaire de la problématique nécessitant la participation d’équipes d’agronomes de terrain, de spécialistes en phytopathologie, en biologie moléculaire et d’informaticiens. L’équipe transfrontalière était composée de membres du CARAH, d’ARVALIS, du PCA, d’INAGRO. D’autres partenaires ont également été associés au projet, tels que la station de Boigneville d’ARVALIS, les Chambres d’agriculture, lesquels ont facilité la communication des résultats vers le monde agricole.

Partenaires

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